L’odeur du cancer

La tête au carré 16-09-29. 14h55
https://www.franceinter.fr/emissions/la-tete-au-carre/la-tete-au-carre-29-septembre-2016

Dr Dominique Dupagne raconte:
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« On a voulu utiliser ces chiens dressés pour identifier les molécules odorantes
spécifiques du cancer. L’objectif à terme c’était de remplacer ces chiens par des chromatographes, c’est à dire des machines capables de doser ces molécules dans le sang ou les urines. Les scientifiques se sont cassés le nez, si je puis dire, sur le big data canin. »

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« L’odorat du chien ne se résume pas à la détection ni à la quantification de quelques molécules. Son merveilleux système olfactif analyse des centaines de milliers de molécules odorantes et son diagnostique se fonde sur l’analyse simultanée de millions de données par les zones spécifiques de son cerveau. C’est exactement ce qu’on appelle du Big Data lorsqu’il s’agit de traiter informatiquement des masses énormes de données. Or la science s’est révélée incapable de fabriquer des machines atteignant le niveau de complexité et de performance du couple nez-cerveau du chien. »

C’est ce qui a amené la création du projet KDog qui consiste à utiliser le chien comme un auxiliaire médical à part entière. Ce projet utilise un financement participatif pour dresser deux chiens Malinois à détecter le cancer du sein. Il  vise à prouver scientifiquement la capacité des chiens à détecter le cancer afin de développer une méthode fiable pour remplacer d’autres outils diagnostiques plus coûteux et plus invasifs.

Voir: www.kdog.fr

 

Louis Cimon
16-10-06